Notre politique de qualité:
Comment définir la qualité d’une huile essentielle?
Est-il possible de comparer des pommes avec des poires? Non! Elle sont différentes.
Beaucoup de nos clients nous ont déja exprimé leur difficulté de trouver une bonne qualité d’huiles essentielle. Ils ont souvent été très étonné de constater des différences olfactives parfois énormes entre des huiles essentielles portant le même nom.
Je pense que nous sommes tous passé par là un jour ou l’autre, nous apprenons tous par nos fautes et comprenons avec le temps que nous devons utiliser d’autres normes que le nom et le prix.
Tous les vendeurs d’huiles essentielles vous disent qu’elles ont « les meilleures » produits possibles. Tous vous diront que leurs huiles sont « chemotypées », certains vous diront quelles ont le label « HEBBD » (ce label ne veut d’ailleurs rien dire, puisqu’il s’agit ici d’un label strictement privé, sans contrôle indépendant), d’autres ont une mention « Ecocer », « Qualité France », « Nature& Progrès », « Les Simples ».
Est-ce suffisant si l’on veut rester vraiment honnête? Pas pour ma femme et moi.
Plus de vingt années d’expérience nous ont montrées que certains labels et spécifications peuvent aider, mais doivent être complétées par des analyses 100% et une comparaison olfactive. Même des huiles essentielles d’origine bio peuvent être mal distillées et pas adaptée à un usage pour l’aromathérapie (fait heureusement rarissime).
Nous essayons, à travers nos listes de prix et nos pages sur Internet (en 3 langues depuis 1995) de vous donner autant de précisions que possible sur la provenance et la qualité de nos produits:
La plante:
-Variété botanique et chémotype.
Nous vous donnons le nom botanique, le chémotype (c’est à dire spécifier
le composant actif soit majoritaire soit déterminant la différence avec une huile essentielle portant le même nom botanique, mais ayant d’autres composants actifs majoritaires).
Exemples:
Romarin: « Rosmarinus officinalis »romarin à camphre, à cinéol ou à verbenone
Thym: « Thymus vulgaris »: à thymol, carvacrol, bornéol(satureoides), géraniol, linalol, thuyanol…
Thym: « Thymus zygis »: à linalol, à thymol. Nous n’avons seulement celui à thymol, appelé tradionellement « thym rouge »
Lavandes/lavandins/lavande aspic/stoechade:
Il existe pas mal de confusion à ce sujet. Nous avons:
La lavande: « Lavandula angustifolia Miller » (le dernier nom botanique officiel):
-Lavande sauvage, ceuilli à basse altitude dans les Alpes de Haute Provence (entre 700/1200 mètres
-Lavande sauvage, idem mais ceuilli à haute altitude (à partir de 1400 mètres)
-Lavande « population », plateau de Sault, Vaucluse: une lavande non clonale, chaque plante peut porter des semences fertiles, chaque plante est un individu. Culture Bio
Note: le label AOC ne veux pas dire que la lavande est cultivé en bio…
-Lavande « clonale »: les plantes sont stériles: nous vous donnons le nom clonal:
-Matheronne ou Maillette, culture Bio.
La lavande aspic « Lavandula latifolia »: soit de la distillerie locale, soit des Alpes de Haute Provence, en non, comme chez les autres fournisseurs, de l’Espagne (qualité très différente!)
-Lavande stoechade: « Lavandula stoechas »de France et non du Portugal.
Les Lavandins:
(clonal, c’est à dire un hybride entre la lavande et l’aspic). Rendement bien supérieur à la Lavande, prix très abordable:
-Lavandin abrialis bio Vaucluse
-Lavandin super bio Vaucluse ou Alpes de Haute Provence
Origine géographique de la plante:
Une même plante selon son biotope donne des chémotypes différents. Nous donnons toujours le pays ou même la région de France d’origine. Impossible d’attribuer les mêmes propriétés par exemple à un genévrier venant du nepal ou venant du sud de la France! Ne confondez pas une valériane de Belgique avec une valériane du Népal ou de l’Inde!
Partie de la plante utilisé pour la distillation:
Encore une précision à donner: selon qu’il s’agit de la plante entière, des fleurs, des feuilles, des racines ou des graines, l’huile essentielle n’a pas la même composition.
Exemple:
Néroli: fleurs d’oranger
Petitgrain orange: feuilles d’oranger
Orange, zeste de l’orange
Culture:
Nous indiquons si les plantes distillées sont de culture conventionnelle, d’origine Bio ou d’origine sauvage. Nos produits Bio sont certifié en Bio par Qualité France depuis 2008
Nous avons en ce moment environs 184 huiles essentielles disponibles, toutes ne se trouvent pas sur les tarifs, car parfois d’usage exclusif pour nos synergies et produits finis…
La qualité thérapeutique est le critère qui domine dans notre politique d’achat.
L’huile essentielle:
Nous essayons de garder chaque lot d’huile essentielle à part. On ne peut comparer une Lavande sauvage de Haute Provence avec les Lavandes des Causses, ni un Lavandin abrial avec un Lavandin grosso. De même la Lavande aspic venant de l’Hérault est différente de celle venant de Haute Provence…
Nos huiles essentielles sont recondionnées dans des bouteilles en verre, au lieu de les laisser dans de l’aluminium ou des bidons en plastique. Ceci garanti une qualité stable. Les bouteilles sont chaque fois adaptées au stock, pour éviter d’avoir trop d’oxygène dans la bouteille (pour éviter le viellissement trop rapide de l’huile).
Analyses:
Nous essayons d’obtenir ou de faire autant d’analyses que possible. La méthode HCRG (chromatographie) nous permet de trouver chaque anomalie. Les HCRG sont disponibles sur demande (et systématiquement ajoutées sur cette page maintenant).
Nous avons démarrée un programme systématique d’analyses depuis 2003: chaque huile essentielles importée est systématiquement analysé, celles venant de nos amis distillateurs suivent petit à petit.
Notre expérience avec des centaines d’analyses nous a fait comprendre que la qualité des huiles essentielles ne vient pas seulement du fait qu’elle soit de culture Bio ou de ceuillette en pleine nature, mais aussi de la qualité du matériel de distillation (certaines huiles Bio se sont parfois révélées de qualité médiocre, mal distillées) et de l’expérience des distillateurs…
Il faut aussi maitriser l’interprétation des analyses!
Il ne suffit pas d’annoncer « nous avons des analyses! », encore faut il voir si ces analyses sont « bonnes »…
Quelques exemples:
-un vendeur cite que son myrte rouge à 12,66 % de’acetate de myrtenyl. L’analyse du lot que nous vendons vous montre que nous avons un taux de pas moins de 20,72 %. C’est une grosse différence pour ce composant essentiel du myrte!
-le taux de verbenone dans les romarin ct verbenone se situe d’habitude entre 5 et 6 pourcent, à ma grande déception depuis des années: comment justifier le prix beaucoup plus élevé à mes clients ou stagiares, pour une molécule présent à si faible dose? De la ma fierté d’en avoir enfin déniche un lot avec un taux de 12,49%!
-Un lot de tanaisie annuelle d’un vendeur ne contient seulement 1,94% de chamazulène, notre dernier lot en contient 5,15 %! (La norme est entre 5 et 6%)
-Un cyprès venant du Maroc contient beaucoup moins de cedrol que les cypres distillées localement…
Pourquoi? Tout simplement parce que en France chez les distillateurs locaux la distillation dure au moins trois heures, au Maroc la distillation dure moins longtemps en règle général, ce qui diminue le taux de cedrol (composant qui se libère à la fin de la distillation) puis s’effectue dans des alambics beaucoup plus grands, ce qui peux parfois nuire à la qualité…
Ce dernier exemple nous montre que ce cyprès du Maroc n’est pas mauvais en soi, mais ne pourra jamais se susstituer avec le cyprès local! L’impression olfactive est incomparable! Notre analyste nous donne chaque fois un jugement des lots analysées, pour indiquer si les valeurs correspondent à la norme (norme AFNOR), l’abcense de produits chimiques ou de contaminations, ou de molécules qui ne doivent pas s’y trouver…
Quelques exemples des lots que nous avons refusées:
-de l’ajowan des Indes avec des trâces de produits chimiques
-un lavandin super bio, mais distillée avec des plantes moisies, donnant une odeur désagréable et des taux inférieurs à la moyenne (origine France)
-une « Lavande » du Maroc, contenant de traces de lavandins…
Les produits:
Nous avons choisi dès le départ que nos produits soient conditionnés dans des flacons très simples, sans double emballage (plus écologique) ou autres accessoires inutiles à nos yeux.
Notre objectif reste de donner le moyen a tous d’accéder a ces produits naturels merveilleux.
Nos produits ont été élaborés avec le plus grand soin , tenant compte des dernières informations concernant les huiles essentielles.
En ce qui concerne nos produits transformés (huiles de massage, cirats…):
nous utilisons en premier lieu des matières premières d’origine bio ou écologique (comme l’huile de jojoba, l’huile de sésame désodorisée , l’huile de macadamia, l’huile de tournesol désodorisée…), nous n’utilisons jamais de parfums, ni de colorants de synthèse (les huiles essentielles sont déjà naturellement colorées).
Michel Vanhove
mis à jour le 28/03/2013